par Petro91 » 01 Fév 2009, 17:42
Salut à tous,
Je voudrais revenir sur le thème de réflexion de Séb : Quid de la maintenance de telle ou telle type de population de poissons. Cette question est tout à fait essentielle. Elle est même le centre de tout.
La grande variabilité de nos réponses vient assurément que les circonstances sont toutes différentes.
En effet, l'age des individus sauvages, à leur pêche, leur mise en aquarium et les différents congénères qu'ils ont pu avoir tout au long de leur existence sont des variables absolument innombrables.
Le rapport avec le Malawi est évident et peut nous permettre de faire murir plus vite notre réflexion sur les Petro ou les Troph.
Il est facile de présenter une magnifique photo sur YouTube, d'un grand bac peuplé d'un grand nombre de Petro de toutes les couleurs (certes des individus parfois, exceptionnels) mais, si le bac a été rempli de poissons voilà 15 jours, (l'eau et les vitres sont généralement merveilleusement translucides...) je n'accorde aucun crédit à ce genre d'expérience. Nous savons tous bien évidement que c'est sur la durée de s'imposent les faits et qu'aucune expérience ne vaut celle du temps.
Une population de Petro sub-adultes placés ensembles dans un bac ne commencera, souvent, à manifester et à poser des soucis qu'après 1 an, parfois plus. Nous avons tous connus, la quasi impossibilité d'introduire un ou plusieurs individus adultes, dans un bac (quelle que soit sa taille) parce qu'ils étaient en concurrence avec des matous bien installés. Et quand je dis matous, je veux dire mâle ou femelle, car l'agressivité n'a pas vraiment de sexe. Nous nous souvenons tous, d'avoir du entièrement dépierré un bac afin de recréer une atmosphère différente et ainsi laisser un chance aux nouveaux entrants.
Je pense que compte tenu de cette trop large étendue de variables, nous ne pouvons même pas, raisonnablement classer les races ou espèces sur une échelle d'agressivité ou méchanceté supposée. Ce raccourci ne peut que nuire et fausser dés le départ, notre observation.
Un Exemple : je reste convaincu que bien sur, la taille du bac facilite grandement les choses et, personnellement, que la qualité, plus que la densité de l'enrochement et la grande diversité de trous, petits et grands, voir même des plantes, sont un gage indissociable du succès. J'ai même croisé des adeptes du mur de roches jusqu'à plus haut que la surface. Et pas des charlots.
Autre exemple : le brassage de l'eau - son intensité en force et quantité. Parfois trop ou pas assez peuvent contrarier.
Autre exemple : la taille du bac - pourquoi un tube ou un cube.
Doit-on privilégier le sable aux roches ?
Et c'est là qu'il faut creuser et croiser nos expériences et réflexions.
Et c'est là finalement que commence le défi. Ces poissons ne sont pas compliqués à faire reproduire mais juste très difficiles à garder en vie... Longtemps !!!