Un véritable sujet de débat...
il ne s'agit pas de dénoncer, mais de réfléchir à certaines évolutions.
je pense que la "raison d'etre" de certaines associations ou groupements d'amateurs n'a pas été actualisée. Pendant de longues années, il s'agissait surtout de promouvoir la connaissance des poissons, puis d'approfondir certaines difficultés (reproduction, maintenance), enfin, de favoriser les liens et rencontres entre aquariophiles.
Sur 20 ans, les progrès ont été considérables et cela est le résultat des associations; mais les "nouveautés" sont devenues de plus en plus rares. Parallèlement, internet est venu chambouler la donne en offrant, d'une part, un flux d'informations souvent de grandes qualité (avec des sites spécialisés) et, d'autre part, des possibilités de rencontre, de contacts, voire de petites annonces par le biais de sites généralistes (avec certains défauts evidents)
De mon point de vue, les associations (ou club) n'ont pas pris le train d'internet et ne se sont pas adaptées; elles ont fait de la résistance, pendant longtemps, au lieu de s'interroger sur ces nouvelles techno, de cherche à les connaitre et de voir ce qu'elles pouvaient en tirer; en témoigne par ex le fait que leur com est tres loin d'avoir adapté ces techno. (un exemple simple : la présence tardive sur les réseaux sociaux...voire l'absence pour certains...alors qu'on est en recherche d'adhérents : les critiques faites au réseaux sociaux sont souvent fondées mais entrainent une vision largement erronée de ces techno, notamment parce que leur puissance est méconnue et que l'apport par rapport aux autres médias n'est pas identifié); Idem pour les modalités de fonctionnement, les relations avec les adhérents, las nouveaux services offerts, etc
Sur fond de crise budgétaire, le résultat de ces évolutions est que la place de ces organisations, leur rôle ont été considérablement affaiblis et que bon nombre d'amateurs se sont posés la question au moment de prendre ou renouveler une adhésion : en dehors de l'affectif, ça m'apporte quoi ? un point concret peut illustrer ce qui ressemble à une faillite : avec l'émergence d'internet, les association on perdu leur rôle dans la centralisation des petites annonces...alors qu'elles disposent d'info et de savoir faire qui auraient pu déboucher sur un service moderne et plus riche que le bon coin coin.
Le renouvellement, l'adaptation sont donc au cœur des pb rencontrés par l'aquariophilie des poissons d'ornement, en particulier pour les cichlides. La question actuelle est de savoir comment retrouver un apport dans l'action des organisations. Une réponse peut consister à offrir de nouveaux services, à refondre les organisations et les modalités de fonctionement et de communication; une autre peut être de chercher à relier l'aquariophilie aux biotopes, par exemple en déclinant, de façon concrété les aspect de conservation et de protection des espèces; il ne s'agit pas de se fixer comme objectif de "sauver" tel ou tel biotope, ce qui ressort du reve, mais de voir concrètement comment l'action des aquariophiles peut participer concrètement à faire avancer les choses, tout en restant très modestes.
Cette relexion me semble d'auatnt plus importante qu'on sens bien qu'il existe de plus en plus, dans la société, un besoin de retour au naturel, de protection de la nature, ce qui se traduit, par exemple, par une contestation grandissante de la detention d'animaux sauvages.
Je m'arrete là sur ce vaste sujet