Qq mots d’intro..
Il y a qq jours, nous étions (Jean Mi, Claude) en virée chez des amis de l’est (Michel Thein et Eric, le vendeur de nos Ilangis) ; vous verrez des photos bientôt dans « en ballade » et on en a profité pour rendre visite à M Helmut, une connaissance d’Eric, un ami de Lorraine.
Comme j’ai promis la discrétion, je vais vous dire que M Helmut n’est pas son vrai nom et vous ne saurez pas son adresse, sauf que nous sommes en Allemagne. Cette cachotterie est demandée, pour les raisons que vous pouvez imaginées, et j’espère bien que j’aurais un jour la possibilité de vous en dire plus.
Pourquoi donc ce post ? En fait, je ne suis pas fanatique de ces amateurs qui se comportent comme de « faux commerçants » et je préfère nettement ceux qui sont de vrais commerçants déclarés, comme Tropheus UKA dont nous allons reparler
En de hors du plaisir du partage avec vous, nous avons pensé que s'il était intéressant de vous parler de M Helmut, et ensuite de tropheus UKA, c’est parce que, au fil de nos voyages, nous sentons une évolution, assez nette depuis 2 à 3 ans ;
je m’explique :
- Sur le marché, notamment en Allemagne, l’offre de « sauvages » se réduit et les prix grimpent : effet de la crise économique, diminution du nb d’aquariophiles spécialisés, modification de la stratégie des pays exportateurs, conscients de la valeur de leur capital naturel
- Cette offre de « sauvages » se complexifie aussi : bien souvent, les acheteurs que nous sommes ont peu de maitrise du sexe ratio, les grands acteurs commerciaux ou non étant déjà passés pour prendre un max de femelles. La notion même de « sauvage » est à prendre avec des pincettes en raison des élevages de bassin, parfois déclarés pour des « sauvages » (je suis plutôt favorable à cette solution, à condition - ???- que les installations soient correctes, que les éventuelles sélections soient maitrisées…et que l’étiquette F1 soit apposée)
- Conséquences : certains petits malins ont détecté l’émergence d’un véritable marché du F1, un F1 de qualité, susceptible d’accrocher l’amateur spécialisé ; c’est ainsi que certains n’ont pas la trouille de se lancer dans une affaire nouvelle, risquée, et avec un capital quand même appréciable
Vous me direz que tout cela n’est pas nouveau et que ce post trop long prouve bien que je me fais vieux : sans doute, sauf que nous sommes plusieurs à penser qu’il y a là une évolution relativement récente, surtout à l’étranger. On remarquera aussi que de très anciens importateurs, des nom reconnus en Europe, réduisent voire stoppent l’offre de sauvages…en développant l’offre de F1
C’est à l’aune de cette réflexion que nous allons vous parler de notre visite chez M Helmut et, plus tard, de celle chez Tropheus UKA ; les photos sont de Jean Mi et moi-même ; si vous le souhaitez, cela peut faite un sujet de débat
edit :
Mr Helmut est, de son vrai nom, Thomas Wentscher (voir second reportage)
en route !
waouhhh
