D'abord une petite précision utile : la diversité génétique n'est pas le consanguinité
Comme je ne veux pas en faire des pages ici, je te renvoie à ce que j'ai mis à ce sujet sur mon site conservation :
http://www.conservation-tropheus.com/pa ... table.htmlvoir aussi l'onglet suivant : éviter la consanguinité
Ce problème de la consanguinité concerne tt les espèces vivantes, donc les cichlides; il semble que les effets soient différents selon les espèces et selon le niveau de consanguinité (le plus problématique étant la reproduction entre 2 géniteurs proches, par ex pere et fille).
Certains amateurs pensent qu'il n'y a pas de danger au motifs que des F150 seraient comparables à des sauvages; Or, bien souvent, on a un peu oublié les caractéristiques des sauvages et donc on ne distingue plus les éventuelles transformations, tares, moindre repro ou sensibilité aux maladies. Cela est surtout le cas pour les poissons tres prisés des amateurs et reproduits à de multiples reprises sans précautions particulières à base de groupes diffusés comprenant tres souvent des freres et soeurs. D'ailleurs, avec la raréfaction actuelle de l'offre, on commence à observer de plus en plus souvent la présence de poisson présentant des anomalies flagrantes.
A ma connaissance, il n'existe pas d'étude scientifique structurée sur la succession des générations à long terme qui soutient cette thèse, ce qui "conforte" la position de certains amateurs. Mais on parle tre souvent de l'aventure des Guppy Endler qui descendraient tous d'un seul couple de sauvages rapportés par ce brave Mr Endler...
Les problèmes posés par un excès de consanguinité sont d'autant plus préoccupants que, pour certaines espèces, ils se conjuguent avec un grand déficit de diversité génétique dû au faible nombre de sujets importés.
Tenter de poser une limite pour arrêter la "mauvaise consanguinité" est illusoire, car la nature humaine est ainsi faite qu'elle ne sera jamais respectée dans le temps : inutile donc de trop ouvrir cette porte.
La question des moindres prelevements dans le lac est evidemment pertinente..;pour certains ! Cependant (voir le site conservation), on peu déja faire pas mal de choses en gérant prudemment les repros, à partir d'un groupe correct de sauvages ou F1.
Les Tropheus n'échappent pas à cette loi de la génétique, mais ils ont une caractéristique particulière : dans le cheptel maintenus par les amateurs, il y a relativement peu de Tropheus agés, notamment à cause de la maladie ou des combats. De ce fait, la grande majorité des Tropheus maintenus sont encore "pres de la souche" (F0), ce qui est pour nous une grande chance.
Voilà pourquoi, en qq mots, nous sommes plusieurs à penser qu'il convient, au maximum, d'éviter cette pratique, notamment en prenant l'habitude de couper les souches.

Au plan de la présrvation des especes, on peut comparer les dangers de cette pratique avec ceux de l'hybridation ou de la sélection artificielles (du fait de l'homme).
nb : le nb de générations dont tu parles pour tes multi est encore faible : que se passera t il après 5 à 10 générations supplémentaires ? les poissons que tu auras pu diffuser chez de nombreux amateurs, comment seront ils ?? voilà comment commence la perte du véritable capital génétique.