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La passion pour les brouteurs du lac Tanganyika

Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

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Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par biodivmax » 17 Sep 2020, 10:35

Suite à des discussions passionnées sur le forum quant à la meilleure espèce de Lepidiolamprologus à ajouter à un bac de cichlidés brouteurs pour limiter la prédation, et devant l'impossibilité apparente de parvenir à un consensus des divers intervenants, je me suis dit qu'il serait judicieux de faire le point sur ces poissons, tout au moins au niveau des connaissances scientifiques que nous en avons.

Tout d'abord, actuellement le genre endémique du Tanganyika Lepidiolamprologus comprend actuellement théoriquement 14 espèces (dont certaines sont presque à coup sur des synonymes), définies par la présence d'une ossification du sésamoide dans le ligament labial de la mâchoire inférieure, et par la présence de foramen coronalis doubles (si, si, c'est Stiasny et Schelly qui l'on dit).
Mais en raison de grandes variations au niveau des patrons de couleur des espèces et de la forme du corps, Schelly, toujours lui, a proposé de restreindre le genre aux espèces caractérisées par une portion gracile de l'os hyoide, une ageoire caudale fortement émarginée, des écailles réduites en taille et la présence d'un dermosphenotique en plus des foramen coronalis doubles.
Du coup, on se retrouve avec 6 espèces caractérisées par des rangées horizontales de tâches sombres ( L. elongatus, L. kendalli, L. nkambae, L. mimicus, L. kamambae), une très sombre de fond avec des tâches moins visibles (L. profundicola), et une qui diffère des autres par la présence de deux rangées de tâches sur le côté, une le long de la nageoire dorsale et l'autre au milieu du flanc ( L. attenuatus).

Donc les espèces L. boulengeri, L. hecqui, L. kiitvaithai, L. lemairi, L. meeli et L. pleuromaculatus sortent finalement du genre, et du cadre de notre question. On pourra y revenir plus tard si certains le souhaitent.

L. nkambae et L. kendalli sont très proches, la seule différence étant l'absence d'écailles sur la joue de nkambae alors qu'elles sont présentes sur celle de Kendalli. Or, la présence d'écailles semble en réalité fluctuante, ce qui fait de nkambae une espèce douteuse, probablement synomyme junior de kendalli.
Une étude génétique de Schelly, en 2006, a quand même montré que si leur parenté génétique était très proche, il existait des différences au niveau de l'ADN mitochondrial de nkmabae, qui est en réalité différent de celui de tous les autres Lepidiolamprologus et très probablement est issu d'une hybridation ancienne avec un autre genre de lamprologine (en gros, la population de L. kendalli de Nkamba Bay est passée un jour par un stade très raréfié, et s'est alors hybridée avec autre chose, dont elle garde la trace dans son ADN mitochondrial mais pas dans son ADN nucléaire). Quand à savoir si c'est suffisant pour définir une espèce, ou si des sous-espèces suffiraient, chacun pourra en choisir selon ses goûts...
Pour l'aquariophilie tout au moins, nous considérerons que çà représente une différence, et ne mélangerons pas les deux poissons...

Donc et cela dit, revenons à nos moutons sur leurs capacités de prédateur, leur taille adulte, leur biotope naturel, et donc leur capacité tout au moins théorique à cohabiter avec des brouteurs.

L. elongatus:
C'est une espèce de la zone intermédiaire, robuste, assez grande, et que j'ai maintenu il y a quelques années. Tout poisson de moins de 8 cm finit dans le gosier des adultes. Donc bof avec des Tropheus, pourquoi pas avec des Petrochromis. Mais en cas de reproduction, l'aquarium doit être immense car ce sont des poissons très (mais alors très) territoriaux, qui gardent leurs jeunes pendant 3 mois, jusqu'à la taille de 3 à 4 cm ( 1000 œufs en moyenne)...
Ce qu'en dit Ad Konings:
"Le Cichlidé le plus commun de ce groupe est le Lepidiolamprologus elongatus qui est trouvé en nombre à travers tout le lac. Lepidiolamprologus elongatus est un poisson piscivore et se nourrit principalement à base d’œufs des autres Cichlidés comme les Neolamprologus elongatus (anciennement Lamprologus brichardi) et autres pondeurs sur substrat. En plus de ces poissons, des crustacés et des larves d’insectes sont aussi consommés. L’intestin mesure jusqu’à 40 % de la longueur totale du poisson, ce qui démontre bien son régime alimentaire de type carnivore. Les mâles peuvent atteindre la taille respectable de 20 cm, et ce de façon courante. Bien que les frais soient placés dans l’environnement protecteur que sont les failles entre les rochers, les oeufs restent parfois visibles et le frai surveillé en dehors des rochers. Les Lepidiolamprologus elongatus juvéniles se nourrissent principalement de plancton et sont soumis à la garde parentale pendant une période assez longue. On rencontre ainsi souvent une paire de cette espèce en train de surveiller sa progéniture. Les jeunes peuvent atteindre plus de 3 cm avant que les parents ne les abandonnent à leur destin et se consacrent à une nouvelle reproduction. Des sub-adultes du genre Telmatochromis bifrenatus ou autres Cichlidés similaires abusent de cet état de fait. Ces sournois ne sont pas identifiés (car ils ressemblent à des Lepidiolamprologus elongatus juvéniles) et peuvent se délecter d’une partie importante de la ponte. Néanmoins, Lepidiolamprologus elongatus est une espèce robuste qui a fait ses preuves au sein du lac. Ceci est démontré, non seulement par leur présence effective sur toutes les côtes, mais aussi par la présence de grandes colonies de plus de 50 individus. Dans un même groupe, tous ces individus sont de la même taille, celle-ci variant entre 10 et 15 cm. Comme une bande de tueurs, ils se déplacent à travers les eaux du biotope en laissant un champ de dévastation derrière eux. Ils gobent tous ce qui passe à leur portée. Beaucoup d’individus sont tués ou mangés par des parents apeurés dans leur besoin de sauver la vie de leur frai ou bien la leur tout simplement. Ce comportement est plus couramment observé chez le Lamprologus callipterus, ancêtre possible de notre Lepidiolamprologus elongatus. Un autre fait remarquable dans ce poisson est que l’on ait déjà remonté des spécimens de fonds de plus de 200 m."

L. profundicola:
Selon fishbase, la taille adulte est de 30 cm standard (sans la queue), le poisson vit dans les zones rocheuses profondes, et se nourrit de poissons d'assez grande taille. Pas le même biotope que les brouteurs donc, et doit atteindre les 35 à 40 cm en aquarium si trop nourri. Avec des Cyphotilapia peut -être, et encore...

L. kendalli:
La description est là:
https://www.researchgate.net/publicatio ... _Cichlidae
D'après fsihbase, taille maximale 16 cm, vit en solitaire dans les zones rocheuses de la surface à 40 mètres de profondeur.
Selon Konings:
"Lepidiolamprologus ‘Nkambae’ et Lepidiolamprologus kendalli ressemblent de beaucoup au Lepidiolamprologus elongatus, non seulement en ce qui concerne leur forme anatomique et les couleurs, mais aussi dans leurs comportements. Lepidiolamprologus kendalli a été décrit à partir de spécimens pêchés autour de l’île de Mutondwe, au large de Mpulungu. Ils sont rencontrés dans des régions profondes alors que le Lepidiolamprologus nkambae se cantonne dans la zone des 3 à 6 mètres de profondeur. Il n’est pas certain aujourd’hui que Lepidiolamprologus nkambae et Lepidiolamprologus kendalli soient deux espèces différentes. Bien que l’on n’ait pas encore observé de coexistence entre ces deux " espèces ", il est clair que Lepidiolamprologus elongatus vit dans ce même habitat. Il est possible que Lepidiolamprologus nkambae soit juste une race de Lepidiolamprologus kendalli (voir plus loin). Comme nous l’avons déjà dit, Lepidiolamprologus nkambae est situé dans les zones les moins profondes de son habitat, habituellement chassant entre les roches. Le Lepidiolamprologus kendalli, caractérisé par trois barres horizontales irrégulières, est pêché sur des fonds d’environ 40 m. Ce dernier, au plus profond de ce biotope, croise souvent le regard de Lepidiolamprologus profundicola, un grand prédateur de plus de 30 cm de long. De récentes explorations de la côte autour de l’île Mutondwe ont révélé l’existence de Lepidiolamprologus kendalli à 3 mètres de profondeur. La taille maximale observée chez ce poisson est de 15 cm ( d'autres sources donnent 22 cm), taille également observée chez le Lepidiolamprologus nkambae. Pour compliquer un peu les choses, différentes races de Lepidiolamprologus kendalli et de Lepidiolamprologus nkambae ont été trouvées et exportées dans nos contrées. La première variété de ce complexe ramenée vivante à la surface fut le spécimen type qui servit en 1978 à la description de l’espèce Lepidiolamprologus nkambae. Ce spécimen a été capturé dans la baie de Nkamba, d’où le nom donné à l’espèce. La seule différence entre le Lepidiolamprologus nkambae et le Lepidiolamprologus kendalli réside dans le côté nacré des joues du premier. Lepidiolamprologus kendalli a de petites écailles sur les joues, la nuque et le poitrail. Les premières importations à usage commercial l’ont été en provenance de Ndole Bay ou une variété plus colorée est installée, probablement le Lepidiolamprologus nkambae. Plus tard, des ‘nkambae’ plus sombres ont été importées de Nkamba Bay et de l’île de Malasa sur la côte Tanzanienne. Ces poissons sont aussi de couleur sombre.
De la côte de Tanzanie, au Nord de la rivière Kalambo, des spécimens appelés ‘black nkambae’ ont été aussi importés. Sur cette race, les rayures longitudinales ne sont pas évidentes, et sont entrecoupées par les barres verticales. J’ai pu observer certain de ces spécimens, et j’ai pu y noter une portion d’écailles derrière les yeux, ce qui voudrait dire qu’il s’agit de spécimens rattachés à l’espèce Lepidiolamprologus kendalli. Tous les Lepidiolamprologus nkambae et les Lepidiolamprologus kendalli diffèrent de Lepidiolamprologus elongatus par le motif chiné situé sur la tête, coloration absente chez ce dernier.
En captivité, Lepidiolamprologus nkambae et Lepidiolamprologus kendalli sont souvent observés en couple et non pas de manière isolée. Cependant, la femelle est souvent soumis à la pression du mâle.
Il est ainsi conseillé de placer un couvercle hermétique sur le dessus du bac afin d’éviter à la femelle une fuite fatale. Quand un couple s’est établi, des pontes régulières surviennent. Des pontes de plus de 500 sont fréquemment observées."

Donc pourquoi pas dans un bac de brouteurs, mais en solitaire en raison de la taille des pontes et de la territorialité des poissons, et si le bac est très grand.

L. nkambae:
En fait, c'est le même ou presque, mais il se rencontre dans la zone intermédiaire et pas la zone rocheuse, et chasse les juvéniles de Xenotilapia et de sardines du lac. Même remarque que pour kendalli donc (si l'on considère les deux espèces comme distinctes).

L. mimicus:
se rencontre surtout dans les zones rocheuses profondes, où il se nourrit exclusivement de jeunes et de subadultes de Cyprichromines ( surtout P. brieni, dont la coloration jaune des pelviennes est même imitée par mimicus). Quand il chasse, son patron de coloration change pour devenir semblable à celui de ses proies. Vit et se reproduit plutôt en eau profonde (plus de 30 mètres). Taille maximale 14 cm. Monogame. Intermédiaire entre elongatus et kendalli/nkambae apparemment. Pas forcément adapté à ce que nous cherchons ici, et pas avec des Cyprichromis surtout...

L. kamambae:
Trouvé dans la zone de transition entre les rochers et le sable à Kamamba Island. Son habitat se compose de roches de 0,2 à 2 mètres de diamètre éparses sur fond de sable blanc, à 15 mètres de profondeur. Il chasse les poissons juvéniles entre ces roches, mais les frères Karlsson, qui l'on capturé, n'ont pu définir quelles espèces, mais des cichlidés juvéniles en tout cas. On les rencontre en train de nager environ 50 cm au dessus du sol, et ils foncent comme des torpilles sur leur proie dès qu'ils les repèrent.
Les adultes, qui mesurent de 15 à 20 cm, semblent solitaires, les jeunes de 10 cm vivent en paire ou en petit groupe.
La description est là:
file:///C:/Users/jerom/Downloads/50680-163468-1-PB.pdf

L. attenuatus:
un poisson très courant de l'habitat intermédiaire, qui ressemble à "L" pleuromaculatus dont il descend peut-être. Il semble proche de l’ancêtre commun des autres Lepidiolamprologus. La taille est de 14 cm maximum pour les mâles, 10 pour les femelles. On les rencontre surtout en couples formés, mais aussi en trios, et ils se reproduisent dans des nids creusés dans le sable (dans des gros coquillages en aquarium). 150 à 200 œufs en moyenne par ponte. Ils sont gardés par les parents jusqu'à 3 à 3,5 cm. Ce sont des prédateurs, mais je n'ai trouvé dans aucune publication trace des espèces consommées.


Et donc, en conclusion...
D'un point de vue biotope, ce qui fait le plus sens, c'est d'introduire un spécimen seul de L. kendalli, en ayant à l'esprit que la taille peut peut être avoisiner les 25 cm s'il est bien nourri.
D'un point de vue aquariophile, L. attenuatus est plus petit, vit dans des zones plus sableuses (que l'on peut recréer dans le bac pour éviter la concurrence directe avec des brouteurs au niveau territorial), et serait certainement plus facile à maîtriser en cas de difficultés. Le risque est qu'il soit finalement moins efficace comme prédateur de jeunes tropheines, puisqu'il n'en consomme certainement pas dans la nature.
Les autres espèces sont probablement de piètres choix, sauf dans des aquariums immenses de plusieurs milliers ou dizaines de milliers de litres. :wink:

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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par philB » 17 Sep 2020, 11:07

🙏🥰
Merci Jérôme.. c est largement du niveau d'un article ce boulot.
Très éclairant et nuancé 👍
philB
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par joelmauguen » 17 Sep 2020, 11:17

Super intéressant.
joel
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par PHILIPPE 10 » 17 Sep 2020, 12:17

chapeau bas professeur !!!
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par Corwin » 17 Sep 2020, 12:18

Salut à tous
Merci Biodivmax pour cette remise à niveau
Amicalement Corwin :D
"moi aussi, je suis hanté par les eaux"
l'erreur c'est de penser que nous sommes à l'extérieur de l'aquarium.

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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par Pat41200 » 17 Sep 2020, 12:40

Bravo Jerome j'ai pris plaisir a lire ton descriptif qui me parait très proche de la vérité

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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par Tank ganyika » 17 Sep 2020, 12:42

Excellent, une présentation claire et efficace. Ne manque plus qu'une illustration adaptée... 😉
Julien
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par Tropheus45 » 17 Sep 2020, 14:32

Merci pour cette mise à plat de ces différents Lepidiolamprologus :wink:
Sébastien
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par biodivmax » 17 Sep 2020, 14:47

Mon lien pour les kamambae ne fonctionne pas.
Celui ci devrait:
https://www.mapress.com/zootaxa/2012/f/zt03492p048.pdf

Pour les illustrations, je ne retrouve pas mes photos des différentes espèces dans ma photothèque pas rangée... :oops:
Si certains ont qu'ils n'hésitent pas.

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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par phildulac » 17 Sep 2020, 15:58

Clair, précis, indiscutable. Merci.
Pour ce qui est d’un prédateur / régulateur, (qui n’est pas un Lepidio, certes), on oublie trop à mon avis A. fasciatus. Pas trop gros, peu territorial, peu efficace à protéger sa ponte donc pas de risque d’invasion, peut être maintenu en petit groupe. Il est bien plus efficace que compressiceps ou calvus en terme de prédation (et capable de s’attaquer à des proies un peu plus grosses que des alevins)
Moins « flèche » que les Lepidio il n’est pas gêné par des cohabitants turbulents et agiles comme les Tropheus.
Impaussible n’est pas français.
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par JeromeB » 17 Sep 2020, 17:42

Vraiment intéressant. Très solide. Bravo
Jérôme
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Re: Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?

Message par Benjii123 » 17 Sep 2020, 22:30

Parfait .
Cela reviens un peu a mon précédent post sur la compatibilité du Nkambae avec du Troph .


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