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Pays limitrophes au lac Tanganyika

MessagePosté: 09 Mai 2010, 19:44
par Tropheus45
République démocratique du Congo

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La République démocratique du Congo est le troisième plus vaste pays d’Afrique derrière le Soudan et l'Algérie et le plus peuplé d'Afrique centrale. C'est le pays le plus peuplé de la francophonie avec une population estimée à plus de 65 millions d'habitants. Elle est également appelée « Congo-Kinshasa » pour la différencier de son voisin la République du Congo ou « Congo-Brazzaville », ou encore simplement Congo quand la situation ne prête pas à confusion. C'était autrefois le Congo-Léopoldville, de l'ancien nom de sa capitale Kinshasa. Il a également porté le nom de Zaïre de 1971 à 1997.

Le sous-sol congolais est réputé si riche que certains n'hésitent pas à parler d’« anomalie géologique » ou de « scandale géologique ». Ainsi, le sous-sol renferme-t-il des minerais aussi variés que le cuivre, le cobalt, l'argent, l'uranium, le plomb, le zinc, le cadmium, le diamant, l’or, l’étain, le tungstène, le manganèse ou le coltan.

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Géographie

La République démocratique Congo s’étend de l’Océan atlantique au plateau de l’est et correspond à la majeure partie du bassin du fleuve Congo véritable colonne vertébrale du pays.

Troisième plus grand pays d'Afrique, grand comme quatre fois la France, quatre-vingt fois la Belgique, 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), une fois et demie plus que le Québec (Canada), ou encore grand comme la partie des États-Unis située à l'est du Mississippi, c’est le 12ème état du monde par sa taille avec ses 2 345 409 km². Le pays souffre d'un manque de voies de communication fiables.

En raison de sa grande superficie, de ses énormes richesses et de son importante population, la République Démocratique du Congo est l’un des «géants» de l’Afrique, avec l’Égypte, le Nigeria et l’Afrique du Sud au centre de l'Afrique.

Elle est traversée par l'équateur et comprend trois climats : le climat équatorial, le climat tropical et le climat de montagne.
Elle possède deux fleuves, dont le Congo, deuxième plus grand fleuve d'Afrique, qui la traverse presque totalement. Et des rivières, dont le Uele.

La première guerre du Congo est un conflit intervenu de fin 1996 à 1997, au terme duquel le président zaïrois Mobutu Sese Seko fut chassé du pouvoir par des troupes rebelles soutenues par des États étrangers, essentiellement l'Ouganda et le Rwanda. Le chef rebelle Laurent-Désiré Kabila se proclama président et changea le nom du pays en République démocratique du Congo. La guerre posa les jalons de la Deuxième guerre du Congo qui s'ensuivit rapidement et se traduisit par le début des massacres pour la population.

La deuxième guerre du Congo est un conflit armé qui eut lieu au sein du territoire de la République démocratique du Congo (RDC, anciennement Zaïre) qui débuta en 1998 et se termina officiellement en 2002, avec une fin formelle le 30 juin 2003. Elle impliqua neuf pays africains, et une trentaine de groupes armés, ce qui en fait la plus grande guerre entre États dans l'Histoire de l'Afrique contemporaine. Ce conflit a engendré de nombreux viols et massacres et entraîné le décès d'environ 4 à 4,5 millions de personnes principalement de famine et de maladies selon un rapport de l'International Rescue Committee. Des millions d'autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé asile dans les pays voisins. Malgré diverses initiatives et accords de paix qui ont conduit à la fin officielle de la guerre depuis 2002, et la mise en place d'un gouvernement de transition depuis le 30 juin 2003, la paix reste fragile. De nombreux groupes militaires restent mobilisés, et des combats continuent en 2007 dans l'est du pays, essentiellement au Nord-Kivu (voir Guerre du Kivu). La population civile continue à payer un lourd tribut aux milices, notamment aux milices hutu composées de ressortissants rwandais s'étant échappé en RDC après avoir participé au génocide au Rwanda, qui se rendent coupables de nombreux crimes ainsi qu'aux milices tutsi du CNDP.

La troisième guerre du Congo depuis août 2007: le clash au sein de l'armée congolaise réformée, le nouveau processus échoue. Les combats reprennent entre le CNDP et l'armée congolaise. Le premier reproche à l'armée de s'allier aux génocidaires hutus rwandais FDLR. De son côté, Kinshasa accuse Kigali de soutenir Laurent Nkunda.

Des combats ont lieu contre l'armée congolaise, mise en déroute en décembre 2007. La conférence de Goma débouche sur un accord de cessez-le-feu, signé en janvier 2008 par l'ensemble des belligérants. Accords régulièrement violés depuis, tout comme le programme de paix qui n'a toujours pas été mis en place. Cette longue période d'instabilité débouche sur la reprise de combats violents en août 2008. On estime qu'il y a plus d'un million de déplacés au nord Kivu, qui compte 5 millions de personnes.

RDC : Laurent Nkunda annonce à son tour la fin de la guerre dans le Nord Kivu Le chef-rebelle du CNDP, Laurent Nkunda a confirmé, ce lundi, sur les ondes de Radio France Internationale (RFI), la fin de la guerre dans le Nord Kivu. Vendredi, des commandants dissidents de son mouvement, emmenés par le général Ntaganda, avaient déjà annoncé la fin des hostilités qui opposent le CNDP aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Ils ont, à l’occasion, signé avec le gouvernement congolais un accord portant sur le démantèlement des bases congolaises des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Laurent Nkunda, s’est dit, lundi, lui aussi, favorable à cet accord que le CNDP avait déjà signé. « Puisque nous allons désormais tous (avec les FARDC ; Ndlr) tirer dans la même direction, la guerre est terminée » a-t-il déclaré sur RFI. (Lundi 19 Janvier 2009).


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Tanzanie

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La Tanzanie est un pays d'Afrique de l'Est situé en bordure de l'océan Indien. Il est entouré au nord par le Kenya et l'Ouganda, à l'ouest par le Rwanda, le Burundi et la République démocratique du Congo, au sud-ouest par la Zambie et le Malawi et au sud par le Mozambique.

Le pays couvre 945 087 km² et compte 39 384 223 habitants essentiellement bantous. Sa capitale est Dodoma située dans l'intérieur des terres mais le principal pôle économique est l'ancienne capitale Dar es Salam située sur la côte. Les langues officielles sont le kiswahili et l'anglais mais l'arabe est aussi parlé notamment dans les îles de Zanzibar et Pemba.

La Tanzanie actuelle est née de l'union du Tanganyika et de Zanzibar le 26 avril 1964, peu de temps après leur indépendance respective vis-à-vis du Royaume-Uni. Elle est membre du Commonwealth depuis fin 1961 et des Nations unies depuis le 14 décembre 1961.

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Géographie

La Tanzanie est un pays de l'hémisphère Sud situé en Afrique de l'Est. Ses frontières naturelles sont formées par l'océan Indien à l'est, le Kilimandjaro et le lac Victoria au nord, la rivière Kagera au nord-ouest, le lac Tanganyika à l'ouest, le Malawi au sud-ouest et le fleuve Ruvuma au sud.

Il a des frontières terrestres avec le Kenya et l'Ouganda au nord, le Rwanda et le Burundi au nord-ouest, la République démocratique du Congo à l'ouest, la Zambie et le Malawi au sud-ouest et le Mozambique au sud.
Le pays est traversé par la vallée du grand rift qui parcourt la partie occidentale du pays de nord au sud et dans lequel se loge quelques uns des grands lacs africains : lac Malawi, lac Rukwa, lac Tanganyika, lac Victoria, lac Eyasi, lac Manyara, lac Natron, etc. Le centre du pays est constitué d'un plateau drainé par des rivières et des fleuves qui se jettent dans l'océan Indien. La façade maritime du pays est formée d'une plaine côtière qui fait face à l'archipel de Zanzibar formé de trois principales îles : Unguja, Pemba et Mafia.

La Tanzanie comporte plusieurs volcans dont un seul, l'Ol Doinyo Lengaï, est encore actif et un autre constitue le point culminant du continent africain, le Kilimandjaro, avec 5 895 mètres d'altitude.
On y trouve de nombreux parcs naturels tels que l'énorme terrain du Serengeti, le Tarangire, le Lac Manyara ou le magnifique cratère du N'Gorongoro ( 7ème merveille naturelle du monde ) où on peut avoir la chance d'apercevoir lions, éléphants, rhinocéros, guépards, léopards, hyènes, chacals, girafes, hippopotames, crocodiles etc...


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Zambie

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La Zambie, officiellement appelée République de Zambie, est un pays de l’Afrique subtropicale, enclavé entre le Congo-Kinshasa au nord-ouest, la Tanzanie au nord-est, le Malawi à l’est, le Mozambique au sud-ouest, le Zimbabwe, le Botswana et la bande de Caprivi appartenant à la Namibie, au sud, et l’Angola à l’ouest. Le pays couvre une superficie de 752 614 km² (la France: 547 030 km²) et sa capitale est Lusaka(voir la carte).

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Géographie

Le pays est divisé en neuf provinces: Centre, Copperbelt, de l'Est, Luapula, Lusaka, du Nord, du Nord-Ouest, du Sud et de l'Ouest (voir la carte détaillée). La ville de Lusaka, la capitale, compte plus d’un million et demi d’habitants (estimation). Les autres villes principales, Kitwe-Nkana, Mufulira, Ndola et Luanshya sont toutes situées dans la province de la Copperbelt. Livingstone, capitale de 1907 à 1935, est la plus grande ville du Sud (avec 82 218 habitants).

La population zambienne était estimée à 9,8 millions d'habitants en 2004. Les foyers de peuplement se concentrent dans le Centre, dans les provinces de la Copperbelt, de Lusaka, du Nord et de l'Est, ainsi que le long des voies ferrées. Plus de 50 % de la population vit dans les zones urbaines, la Zambie étant le pays d’Afrique dont le taux d’urbanisation est le plus élevé. Les provinces de Luapala, du Nord-Est et de l’Ouest sont moins peuplées.

La Zambie comprend plus de 70 communautés ethniques de langues bantoues. Les Bemba représentent environ 30 % de la population du pays; ils vivent dans le Nord-Est et dominent la région de la Copperbelt. Les Lozi, dans la province de l’Ouest, et les Tonga, dans celle du Sud, constituent les deux autres groupes principaux.

Les années qui ont suivi l’indépendance ont été marquées par des affrontements entre les Lozi et les Bemba, sans oublier la province de l’Ouest (un ancien protectorat britannique du Barotseland) qui est demeurée un territoire contesté, les Lozi réclamant l’application d’un accord conclu à l’indépendance, ce qui leur garantissait une représentation politique en échange de l’intégration à la Zambie.


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Burundi

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Le Burundi, officiellement appelée République du Burundi est un pays de hauts plateaux d'Afrique centrale situé sur la ligne de séparation des eaux du Congo et du Nil, au coeur de la région des Grands Lacs. De tous les pays voisins, c’est le Rwanda qui demeure le plus proche du Burundi, car ces deux pays partagent des identités géographiques, humaines et historiques, sans compter de nombreux particularismes linguistiques provenant d'une situation similaire avec les langues locales. Rappelons aussi que le Burundi, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont d’anciennes colonies belges.

Le pays est borné à l'ouest par le lac Tanganyika et, à l’exception du petit Rwanda (au nord) qui n’a que 26 000 km², le Burundi est entouré de pays immenses dont la Tanzanie (à l’est et au sud-est) avec ses 941 550 km², et surtout à l’ouest par le Congo-Kinshasa avec 2 345 410 km² (voir la carte).

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Géographie

D'ailleurs, le premier évêque africain du pays voisin, le Rwanda, Mgr Bigirumwami, disait à propos de la superficie de son pays encore plus petit que le Burundi: «Quand on pose le doigt sur une carte de l'Afrique pour indiquer le Rwanda, on le cache.» Il en est de même pour le Burundi.

De tous les pays voisins, c’est le Rwanda qui demeure le plus proche du Burundi, car ces deux pays partagent des identités géographiques, humaines et historiques, sans compter de nombreux particularismes linguistiques provenant d'une situation similaire avec les langues locales. Rappelons aussi que le Burundi, le Rwanda et le Congo-Kinshasa ont déjà fait partie des colonies belges. C'est donc la Belgique qui a amené le français dans ces trois pays.

Ainsi, la situation géographique du Burundi situe cet État à la «frontière» des «pays francophones» au nord et des pays «anglophones» au sud-ouest. La capitale, Bujumbura, se trouve à l’extrémité ouest du pays, près du lac Tanganyika. Bien que le Burundi (avec une superficie de 27 834 km2) reste avec le Rwanda (au nord) l'un des plus petits États du continent, sa densité de population est l'une des plus fortes.


De coup d'État en coup d'État

En 1966, la monarchie fut abolie et la république proclamée par le capitaine tutsi Michel Micombero qui prit le pouvoir et fut nommé Président. À la suite d’une insurrection des Hutus en 1972, l’armée tutsie, dans un réflexe de sécurité ethnique, massacra entre 100 000 et 150 000 Hutus et exclut les Hutus des sphères du pouvoir et de l’administration du pays.

En 1976, un coup d’État (par le Tutsi Jean-Baptiste Bagaza) évinça Michel Micombero, qui fut suivi d’un autre coup d’État en 1987 au cours duquel le Tutsi Pierre Buyoya prit le pouvoir à la tête d’un «Comité militaire de salut national». De nouveaux conflits ethniques secouèrent le Burundi en 1988; l'armée tutsie massacra encore plusieurs dizaines de milliers de Hutus, alors que 45 000 autres se réfugièrent au Rwanda.
En juin 1993, eurent lieu les premières élections libres; Melchior Ndadaye, le premier président hutu du Burundi, fut élu, puis assassiné quelques mois (le 21 octobre) plus tard, lors d'un coup d'État perpétré par des militaires tutsis, ce qui déclencha à nouveau les massacres. Les Tutsis, accusés d'avoir assassiné le président, ont commencé à être exterminés en grand nombre, mais l’armée tutsie réussit à prendre le dessus. À nouveau, des dizaines de milliers de Hutus furent chassés vers le Rwanda voisin.

Le nouveau président, Cyprien Ntaryamira, un autre Hutu, succéda à Ndadaye et tenta de mettre un terme à la répression menée par l'armée dominée par les Tutsis. Le 6 avril 1994, il fut tué à son tour, en même temps que le président du Rwanda, Juvénal Habyarimana, dans un «accident d’avion» causé par un missile au-dessus de Kigali (au Rwanda). Le génocide des Tutsis (au moins 600 000 morts) qui s’ensuivit au Rwanda exacerba les Tutsis du Burundi qui, pour leur part, contrôlaient le pouvoir politique et l’armée dans leur pays. Les massacres des Tutsis rwandais ont servi à justifier les massacres des Hutus burundais.
Depuis, le Burundi est en proie à une guerre civile larvée. En mars 1996, le rapporteur spécial des Nations unies, chargé d'enquêter sur la situation au Burundi, estimait à 15 000 morts (juste pour l’année 1995), le nombre des victimes d'un «génocide au compte-gouttes», touchant plus particulièrement les élites (instituteurs, infirmiers, etc.). En janvier 2000, les pertes en vies humaines étaient évaluées, depuis avril 1994, à plus de 300 000 victimes. De son côté, l’organisation Amnistie Internationale a dénoncé les conditions dans lesquelles vivaient les 70 000 réfugiés rwandais dans les camps du Burundi; selon cet organisme, quelque 1500 réfugiés étaient tués chaque mois par les forces de sécurité burundaises ou par les milices tutsies.

En juillet 1996, l'ancien président Pierre Buyoya prit le pouvoir et chassa le président hutu. Les pays voisins, suivis par la communauté internationale, décrétèrent un embargo, tandis que la rébellion hutue gagnait plusieurs régions du pays.


L'accord d'Arusha

Le 28 septembre 2000, le Conseil de sécurité de l'ONU est parvenu, à Arusha (Tanzanie), à faire accepter un accord sur une déclaration officielle demandant à toutes les parties burundaises (19 délégations) de cesser les combats et d'appliquer l’Accord d’Arusha pour la paix au Burundi. Cependant, trois délégations (sur 19) provenant des mouvements radicaux (deux délégations hutues et une tutsie) ont refusé de signer le texte. Le gouvernement burundais s’est dit prêt à appliquer l’accord d’Arusha, mais de nombreux obstacles persistent encore et devront être surmontés avant sa mise en œuvre définitive.

Il n’en demeure pas moins que tout le Burundi continue de vivre dans la terreur, tandis que 800 000 personnes vivent dans des «camps de regroupement». Dans les campagnes au sud, près de la frontière avec la Tanzanie, les Tutsis (14 % de la population) se sont réfugiés dans les agglomérations, sous la protection de l'armée qu'ils contrôlent en majorité, tandis que les Hutus (85 % de la population) vivent reclus sur les collines, dont ils interdisent l'accès aux militaires. Mais au centre, à l'est et surtout au nord du pays, ces régions sont sûres, et les Tutsis, ou ce qu'il en reste, demeurent sur les collines avec leurs voisins Hutus.

Le Burundi est sur la liste noire des pays où les violations massives des droits humains sont les plus intolérables et constituent un drame humanitaire révoltant. Non seulement, le Burundi vit dans des conditions d’extrême précarité, mais les Burundais sont devenus parmi les habitants les plus pauvres de l’Afrique. C’est pourquoi beaucoup de Burundais sont convaincus que les dirigeants en place ne manifestent pas de réelle volonté politique pour trouver une solution à la guerre qui frappe cruellement le pays, ainsi qu’à la recrudescence des fléaux tels que la faim, le sida, le paludisme, etc.

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