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Simochromis pleurospilus

MessagePosté: 28 Juil 2014, 08:03
par phill3218
Accès à la base de connaissance du Gtroph : ICI


Bonjour à tous,

Je récupère cette semaine un gros groupe de cette espèce.

Quelqu'un en a-t-il déjà maintenu ?

MessagePosté: 28 Juil 2014, 08:17
par biodivmax
Oui Barbara Taborski, lis cela et tu sauras tout:
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1560075/

MessagePosté: 28 Juil 2014, 11:19
par paphio23
Fin mai, j'ai discuté sur facebook avec Van Der Lemmoh, importateur danois. Il en avait (pour lui), avec une femelle qui incubait. Je vais lui demander ce que cela à donné. J'espère, moins agressif que les babaulti.

MessagePosté: 28 Juil 2014, 11:21
par paphio23
C'est une très bonne nouvelle car ce poisson est encore plus beau que le babaulti (à mon goût). Peux tu nous dévoiler ta source.

MessagePosté: 18 Aoû 2014, 23:39
par paphio23
Des nouvelles de ces S. pleurospilus, cher président?

MessagePosté: 19 Aoû 2014, 08:35
par phill3218
Hélas non, j'ai été pris par le temps et ne suis pas encore allé les chercher, j'espère qu'il me les tiendra

MessagePosté: 19 Aoû 2014, 08:59
par biodivmax
C'est ici et pas sur le post Simochromis babaulti que j'aurais du inclure mon paragraphe sur l'histoire naturelle de Simochromis pleurospilus (cf l'autre post), j'ai encore trouvé un autre article qui complète les données:

http://behav.zoology.unibe.ch/sysuif/up ... _paper.pdf

En gros: les femelles se reproduisent en général avec un seul mâle (70% des cas), deux ou trois tout au plus (et là il peut s'agir de "mâles sournois" non territoriaux, qui profitent du frai pour déposer discrètement du sperme sur le territoire d'un mâle territorial). Après le frai, les femelles se regroupent souvent en petit groupe de 6 à 8 femelles apparentées, et se tiennent juste au dessus du substrat d'une zone sableuse pendant toute l'incubation, échangeant sans problème leurs alevins quand ils sortent pour se nourrir puis retournent dans la cavité buccale de leur mère (ou dans ce cas de leur tante ou cousine). Par aileurs, cette espèce n'a apparemment pas développé de mécanisme pour éviter la consanguinité, si bien que des mâles et des femelles très apparentés (frère et sœur par exemple) peuvent se reproduire entre eux tout aussi facilement que des poissons moins liés génétiquement.

En se basant sur tous ces éléments de l'histoire naturelle de l'espèce, je dirais que pour la maintenance en captivité il serait idéal d'avoir un mâle et 6 à 8 femelles dans un bac de plus de 2 m carré de surface au sol, pour reconstituer à peu près valablement ce qui se passe dans le milieu naturel.
Une autre approche pourrait cependant être de maintenir un gros groupe de juvéniles ( une vingtaine) dans un bac de taille moyenne ( 350 à 600 litres) et de les mixer avec un groupe de Tropheus pour inhiber les comportements agonistiques.
Je suis preneur si quelqu'un m'en trouve quelques-uns...

MessagePosté: 19 Aoû 2014, 09:11
par franky28
phill3218 a écrit:Hélas non, j'ai été pris par le temps et ne suis pas encore allé les chercher, j'espère qu'il me les tiendra


Sinon je peux les chercher a ta place !sauf qu'au final, je les
garde :lol:

MessagePosté: 19 Aoû 2014, 09:57
par paphio23
Van der Lemmoh m'a dit qu'il avait eu de la repro dans un bac de type "vente": 130 cm de façade. Promiscuité=moins d'agressivité.
Philippe, j'espère que tu vas en avoir et que tu vas les faire proliferer au sein du Gtroph. J'adore la robe de ce poisson (les mâles puisque les femelles semblent assez ternes).
Merci Jérôme pour toutes les information fabuleuses que tu nous fournis.