Et puis, il y a le témoignage d'untel qui les perd à cause de maladie, d'autres chez qui ils se sont massacrés. Un bon copain en a fait rentrer, les poissons semblent énormes et complètement amorphes ! Il y a ces exemples de maintenance où diverses espèces sont mélangées en grand nombre dans des volumes moyens sans le moindre décor. Ou encore, des chanceux qui ont la possibilité d'offrir à leur Petro de très gros, longs, bacs, où tout semble se passer bien, mieux.
La raison reprend le dessus et je décide sagement de faire une croix sur le projet. Après tout, je n'ai qu'un bac de 2 mètres pour 2 000 litres à leur offrir.
Mon avis est tranché et j'en deviens même catégorique.
Pour preuve :
"720 litres pour de tels poissons
Sans même parler de la taille des poissons j'aimerai que l'on fasse quand même le point sur le comportement de ces poissons pour arrêter le massacre.
Quel est le mode alimentaire de ces poissons, que cela entraîne-t-il sur leur territorialité, sur leur anatomie et leur vigueur ?
Quel est leur comportement social, reproducteur ?
En tenant compte des réponses à ces quelques questions peut-on vraiment imaginer maintenir 1/2 ; 2/1 ou même 1/1 dans un volume d'eau de 720 litres, 2 mètres sur 60 sur 60 (à peine le double du poisson...)
Mon avis est tranché. Après moultes réflexions et discussions, j'ai fini par mettre une croix sur mon idée de maintenir du grand Petro dans un bac de 2 mètres malgré ses 2000 litres.
La seule voie de maintenance à long terme de ces animaux me semble être celle de Petro91 : de très grands bacs avec beaucoup de longueur et une population très étudiée.
Les histoires de Petro sauvages qui s'explosent commencent à me donner la nausée.
Soyons responsables
"
Et puis, il y a la variable qu'on n'attend pas, qu'on ne maîtrise pas.
Un dingue, il se reconnaîtra
, me propose en échange de quelques grosses vilaines sardines de récupérer un jeune couple de Petrochromis. Cerise sur le gâteau, il s'agit de ceux qui ont frustré des générations de cichlidophiles, entre une visite chez Nerea ou une photo publicitaire qu'on finissait par croire truquée. Des sp red, oui Môssieur 
Mais ce n'est pas possible, cela ne va pas le faire, il manque de la longueur plusieurs Petro dans un tel bac ça n'ira pas.
Si, un couple, ça devrait aller, me répond mon nouveau meilleur ami
Et me voilà pris dans l'aventure Petro au moment ou je venais de lui tourner le dos.
Ce topic, pourvu qu'il dure des années, vous relatera ce qui se passe côté Petro à la maison. Je compte sur vous pour l'enrichir de votre expérience, de vos avis divers et variés.
C'est aussi une chance pour moi d'éviter de faire d'énormes conneries, je m'en voudrais beaucoup, pour une fois, d'avoir eu raison à la base.
Donc commençons par le commencement, la récupération des poissons se déroule à Arlon 2011, une belle journée chaude et ensoleillée, pleine de sympathiques rencontres avec les membres de G-Troph.
Les poissons sont absolument impeccables, pas un bout de nageoire ne manque. Le mâle approche les 9 cm, la femelle 8.
L'acclimatation se fera dans un bac 1.6m pour 600 litres en attendant que "le mois des brouteurs" ne passe ou pas...
Ils sont avec 2:2 Ophtalmotilapia ventralis Kambwimba subadultes de toute beauté (merci encore Placido
) des petits Tropheus golden Kasumba, un couple de Xeno et des poissons "fourrage" qui par leur comportement grégaire déstressent ou calment nos amis cichlidés.
J'ai installé une cloison pour séparer les poissons dans les premiers jours mais je l'ai assez vite retirée, le mâle comme la femelle sont encore "jeunots", une seule préoccupation :MANGER et pour cela ils arpentent le bac dans tous les sens et à chaque instant, main dans la main. Je reste à l'affût, à la moindre poursuite je recloisonne.
Côté alimentation, j'ai repris leur menu "d'enfance", régime Sera Flora. Je leur ferai goûter mon fabuleux mélange "épinard/crevettes" quand le premier mois sera passé et avant leur introduction dans le bac.
Je change l'eau de leur bac d'acclimatation avec de l'eau en provenance du bac principal, histoire de les ensemencer avec la flore bactérienne locale.
Pour finir, un petit cliché pour dire que tout va bien. Je ne sais pas comment cela terminera mais pour le moment c'est le pied
