Hybridations chez les Petrochromis
Posté: 08 Mar 2016, 15:19
Comme signalé par Petro91, et digne je pense de se pencher un peu sur le sujet car cela permet de préciser des positions taxinomiques parfois un peu incertaines, certaines "espèces" de Petrochromis s'hybrident plus volontiers que d'autres.
Sachant qu'en l'absence de partenaire de son espèce un poisson va choisir ce qu'il peut ( comme dans les histoires graveleuses mettant en scène un légionnaire et une chèvre, c'est pareil chez les mammifères donc), il faut si possible qu'il y ait au moins un mâle et une femelle de l'espèce observée pour que l'observation soit valable je pense.
J'ai déjà eu l'occasion dans ces conditions d'observer:
1) que tous les "polyodons" mâles dominants étaient prêts à frayer avec toutes les femelles "polyodon" réceptives, sauf les "Kazumbe" qui préfèrent rester entre eux.
2) que les sp. "longnose" Longola n'avaient rien contre le batifolage avec les femelles "polyodon", macrognathus, et sp. "longnose". Je suis persuadé que les "longnose" sont en fait issus d'hybrides ancestraux entre polyodon et macrognathus.
3) que les sp. orthognathus Ikola ne s'hybrident pas avec les autres Petrochromis (pas essayé avec les vrais orthognathus mais à mon avis là çà marcherait), ni avec les Interochromis loocki.
4) que les fasciolatus ne s'hybrident avec personne.
5) que les macrognathus reconnaissent comme concurrents les polyodon et les longnose et réciproquement, et ne peuvent pas s'encadrer.
6) que les famula se reproduisent entre famula de diverses origines, mais pas avec les autres Petrochromis
7) que les red et les flametail se reconnaissent comme conspécifiques.
La notion de superespèce développée déjà plusieurs fois ici à donc toute sa place, et les espèces décrites à ce jour sont toutes caractéristiques de leur "superespèce", soit famula, polyodon, orthognathus, fasciolatus, trewavasae, ephyppium ( car les deux membres de la superespèce trewavasae ne se reconnaissent pas) macrognathus, et horii.
On peut donc répartir sans peine les Petrochromis en 10 espèces avec des sous-espèces, ou en 10 superespèces avec des espèces sœurs, c'est comme on veut!
Sachant qu'en l'absence de partenaire de son espèce un poisson va choisir ce qu'il peut ( comme dans les histoires graveleuses mettant en scène un légionnaire et une chèvre, c'est pareil chez les mammifères donc), il faut si possible qu'il y ait au moins un mâle et une femelle de l'espèce observée pour que l'observation soit valable je pense.
J'ai déjà eu l'occasion dans ces conditions d'observer:
1) que tous les "polyodons" mâles dominants étaient prêts à frayer avec toutes les femelles "polyodon" réceptives, sauf les "Kazumbe" qui préfèrent rester entre eux.
2) que les sp. "longnose" Longola n'avaient rien contre le batifolage avec les femelles "polyodon", macrognathus, et sp. "longnose". Je suis persuadé que les "longnose" sont en fait issus d'hybrides ancestraux entre polyodon et macrognathus.
3) que les sp. orthognathus Ikola ne s'hybrident pas avec les autres Petrochromis (pas essayé avec les vrais orthognathus mais à mon avis là çà marcherait), ni avec les Interochromis loocki.
4) que les fasciolatus ne s'hybrident avec personne.
5) que les macrognathus reconnaissent comme concurrents les polyodon et les longnose et réciproquement, et ne peuvent pas s'encadrer.
6) que les famula se reproduisent entre famula de diverses origines, mais pas avec les autres Petrochromis
7) que les red et les flametail se reconnaissent comme conspécifiques.
La notion de superespèce développée déjà plusieurs fois ici à donc toute sa place, et les espèces décrites à ce jour sont toutes caractéristiques de leur "superespèce", soit famula, polyodon, orthognathus, fasciolatus, trewavasae, ephyppium ( car les deux membres de la superespèce trewavasae ne se reconnaissent pas) macrognathus, et horii.
On peut donc répartir sans peine les Petrochromis en 10 espèces avec des sous-espèces, ou en 10 superespèces avec des espèces sœurs, c'est comme on veut!