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La passion pour les brouteurs du lac Tanganyika

Le bac a Benjii

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Re: Le bac a Benjii

Message par Ben29 » 15 Nov 2020, 12:45

Ce qui me chagrine le plus c'est la présence des Lepidiolamprologus avec les ocellatus et autres conchilicoles, je pense qu'à court terme va y avoir du ménage.

Le reste je pense que c'est jouable vu le bac.
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Re: Le bac a Benjii

Message par coco76 » 15 Nov 2020, 14:12

Ben29 a écrit:J'ai pas compris le principe de biotope d'autosuffisance... Tu peux éclairer ton propos ?

Par contre, même dans 320, les "brichardi" finiront par coloniser tout les éboulis rocheux et ainsi de suite...

Les Lepidiolamprologus n'hésiteront pas à aller chercher les conchilicoles de l'autre coté du bac pour les manger.

Enfin, je pense que cette population n'est pas viable...

L'avantage c'est qu'il n'est pas trop tard pour rectifier le tir !

Ben à raison malheureusement :oops:
Une fois adulte même un peu avant tes Nkambae vont dégommer tout ce qui peu entrer dans leur bouche c'est à dire tout les alevins et tout les poissons longiligne de moins de 4/5 cm et bien sûr les conchilicoles :roll:
Chez moi les L.Nkambae sont qu'avec des Tropheus et des Petrochromis adulte qui eux ne risquent rien par contre tout les alevins sont en danger et c'est le but de cette maintenance plus d'alevin ou très peu :wink:
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Re: Le bac a Benjii

Message par JeromeB » 15 Nov 2020, 17:48

Pour reprendre l'excellente prose de Jérôme:

Quel Lepidiolamprologus avec des Tropheus?
Message par biodivmax » 17 Sep 2020, 10:35

Suite à des discussions passionnées sur le forum quant à la meilleure espèce de Lepidiolamprologus à ajouter à un bac de cichlidés brouteurs pour limiter la prédation, et devant l'impossibilité apparente de parvenir à un consensus des divers intervenants, je me suis dit qu'il serait judicieux de faire le point sur ces poissons, tout au moins au niveau des connaissances scientifiques que nous en avons.

Tout d'abord, actuellement le genre endémique du Tanganyika Lepidiolamprologus comprend actuellement théoriquement 14 espèces (dont certaines sont presque à coup sur des synonymes), définies par la présence d'une ossification du sésamoide dans le ligament labial de la mâchoire inférieure, et par la présence de foramen coronalis doubles (si, si, c'est Stiasny et Schelly qui l'on dit).
Mais en raison de grandes variations au niveau des patrons de couleur des espèces et de la forme du corps, Schelly, toujours lui, a proposé de restreindre le genre aux espèces caractérisées par une portion gracile de l'os hyoide, une ageoire caudale fortement émarginée, des écailles réduites en taille et la présence d'un dermosphenotique en plus des foramen coronalis doubles.
Du coup, on se retrouve avec 6 espèces caractérisées par des rangées horizontales de tâches sombres ( L. elongatus, L. kendalli, L. nkambae, L. mimicus, L. kamambae), une très sombre de fond avec des tâches moins visibles (L. profundicola), et une qui diffère des autres par la présence de deux rangées de tâches sur le côté, une le long de la nageoire dorsale et l'autre au milieu du flanc ( L. attenuatus).

Donc les espèces L. boulengeri, L. hecqui, L. kiitvaithai, L. lemairi, L. meeli et L. pleuromaculatus sortent finalement du genre, et du cadre de notre question. On pourra y revenir plus tard si certains le souhaitent.

L. nkambae et L. kendalli sont très proches, la seule différence étant l'absence d'écailles sur la joue de nkambae alors qu'elles sont présentes sur celle de Kendalli. Or, la présence d'écailles semble en réalité fluctuante, ce qui fait de nkambae une espèce douteuse, probablement synomyme junior de kendalli.
Une étude génétique de Schelly, en 2006, a quand même montré que si leur parenté génétique était très proche, il existait des différences au niveau de l'ADN mitochondrial de nkmabae, qui est en réalité différent de celui de tous les autres Lepidiolamprologus et très probablement est issu d'une hybridation ancienne avec un autre genre de lamprologine (en gros, la population de L. kendalli de Nkamba Bay est passée un jour par un stade très raréfié, et s'est alors hybridée avec autre chose, dont elle garde la trace dans son ADN mitochondrial mais pas dans son ADN nucléaire). Quand à savoir si c'est suffisant pour définir une espèce, ou si des sous-espèces suffiraient, chacun pourra en choisir selon ses goûts...
Pour l'aquariophilie tout au moins, nous considérerons que çà représente une différence, et ne mélangerons pas les deux poissons...

Donc et cela dit, revenons à nos moutons sur leurs capacités de prédateur, leur taille adulte, leur biotope naturel, et donc leur capacité tout au moins théorique à cohabiter avec des brouteurs.

L. elongatus:
C'est une espèce de la zone intermédiaire, robuste, assez grande, et que j'ai maintenu il y a quelques années. Tout poisson de moins de 8 cm finit dans le gosier des adultes. Donc bof avec des Tropheus, pourquoi pas avec des Petrochromis. Mais en cas de reproduction, l'aquarium doit être immense car ce sont des poissons très (mais alors très) territoriaux, qui gardent leurs jeunes pendant 3 mois, jusqu'à la taille de 3 à 4 cm ( 1000 œufs en moyenne)...
Ce qu'en dit Ad Konings:
"Le Cichlidé le plus commun de ce groupe est le Lepidiolamprologus elongatus qui est trouvé en nombre à travers tout le lac. Lepidiolamprologus elongatus est un poisson piscivore et se nourrit principalement à base d’œufs des autres Cichlidés comme les Neolamprologus elongatus (anciennement Lamprologus brichardi) et autres pondeurs sur substrat. En plus de ces poissons, des crustacés et des larves d’insectes sont aussi consommés. L’intestin mesure jusqu’à 40 % de la longueur totale du poisson, ce qui démontre bien son régime alimentaire de type carnivore. Les mâles peuvent atteindre la taille respectable de 20 cm, et ce de façon courante. Bien que les frais soient placés dans l’environnement protecteur que sont les failles entre les rochers, les oeufs restent parfois visibles et le frai surveillé en dehors des rochers. Les Lepidiolamprologus elongatus juvéniles se nourrissent principalement de plancton et sont soumis à la garde parentale pendant une période assez longue. On rencontre ainsi souvent une paire de cette espèce en train de surveiller sa progéniture. Les jeunes peuvent atteindre plus de 3 cm avant que les parents ne les abandonnent à leur destin et se consacrent à une nouvelle reproduction. Des sub-adultes du genre Telmatochromis bifrenatus ou autres Cichlidés similaires abusent de cet état de fait. Ces sournois ne sont pas identifiés (car ils ressemblent à des Lepidiolamprologus elongatus juvéniles) et peuvent se délecter d’une partie importante de la ponte. Néanmoins, Lepidiolamprologus elongatus est une espèce robuste qui a fait ses preuves au sein du lac. Ceci est démontré, non seulement par leur présence effective sur toutes les côtes, mais aussi par la présence de grandes colonies de plus de 50 individus. Dans un même groupe, tous ces individus sont de la même taille, celle-ci variant entre 10 et 15 cm. Comme une bande de tueurs, ils se déplacent à travers les eaux du biotope en laissant un champ de dévastation derrière eux. Ils gobent tous ce qui passe à leur portée. Beaucoup d’individus sont tués ou mangés par des parents apeurés dans leur besoin de sauver la vie de leur frai ou bien la leur tout simplement. Ce comportement est plus couramment observé chez le Lamprologus callipterus, ancêtre possible de notre Lepidiolamprologus elongatus. Un autre fait remarquable dans ce poisson est que l’on ait déjà remonté des spécimens de fonds de plus de 200 m."

L. profundicola:
Selon fishbase, la taille adulte est de 30 cm standard (sans la queue), le poisson vit dans les zones rocheuses profondes, et se nourrit de poissons d'assez grande taille. Pas le même biotope que les brouteurs donc, et doit atteindre les 35 à 40 cm en aquarium si trop nourri. Avec des Cyphotilapia peut -être, et encore...

L. kendalli:
La description est là:
https://www.researchgate.net/publicatio ... _Cichlidae
D'après fsihbase, taille maximale 16 cm, vit en solitaire dans les zones rocheuses de la surface à 40 mètres de profondeur.
Selon Konings:
"Lepidiolamprologus ‘Nkambae’ et Lepidiolamprologus kendalli ressemblent de beaucoup au Lepidiolamprologus elongatus, non seulement en ce qui concerne leur forme anatomique et les couleurs, mais aussi dans leurs comportements. Lepidiolamprologus kendalli a été décrit à partir de spécimens pêchés autour de l’île de Mutondwe, au large de Mpulungu. Ils sont rencontrés dans des régions profondes alors que le Lepidiolamprologus nkambae se cantonne dans la zone des 3 à 6 mètres de profondeur. Il n’est pas certain aujourd’hui que Lepidiolamprologus nkambae et Lepidiolamprologus kendalli soient deux espèces différentes. Bien que l’on n’ait pas encore observé de coexistence entre ces deux " espèces ", il est clair que Lepidiolamprologus elongatus vit dans ce même habitat. Il est possible que Lepidiolamprologus nkambae soit juste une race de Lepidiolamprologus kendalli (voir plus loin). Comme nous l’avons déjà dit, Lepidiolamprologus nkambae est situé dans les zones les moins profondes de son habitat, habituellement chassant entre les roches. Le Lepidiolamprologus kendalli, caractérisé par trois barres horizontales irrégulières, est pêché sur des fonds d’environ 40 m. Ce dernier, au plus profond de ce biotope, croise souvent le regard de Lepidiolamprologus profundicola, un grand prédateur de plus de 30 cm de long. De récentes explorations de la côte autour de l’île Mutondwe ont révélé l’existence de Lepidiolamprologus kendalli à 3 mètres de profondeur. La taille maximale observée chez ce poisson est de 15 cm ( d'autres sources donnent 22 cm), taille également observée chez le Lepidiolamprologus nkambae. Pour compliquer un peu les choses, différentes races de Lepidiolamprologus kendalli et de Lepidiolamprologus nkambae ont été trouvées et exportées dans nos contrées. La première variété de ce complexe ramenée vivante à la surface fut le spécimen type qui servit en 1978 à la description de l’espèce Lepidiolamprologus nkambae. Ce spécimen a été capturé dans la baie de Nkamba, d’où le nom donné à l’espèce. La seule différence entre le Lepidiolamprologus nkambae et le Lepidiolamprologus kendalli réside dans le côté nacré des joues du premier. Lepidiolamprologus kendalli a de petites écailles sur les joues, la nuque et le poitrail. Les premières importations à usage commercial l’ont été en provenance de Ndole Bay ou une variété plus colorée est installée, probablement le Lepidiolamprologus nkambae. Plus tard, des ‘nkambae’ plus sombres ont été importées de Nkamba Bay et de l’île de Malasa sur la côte Tanzanienne. Ces poissons sont aussi de couleur sombre.
De la côte de Tanzanie, au Nord de la rivière Kalambo, des spécimens appelés ‘black nkambae’ ont été aussi importés. Sur cette race, les rayures longitudinales ne sont pas évidentes, et sont entrecoupées par les barres verticales. J’ai pu observer certain de ces spécimens, et j’ai pu y noter une portion d’écailles derrière les yeux, ce qui voudrait dire qu’il s’agit de spécimens rattachés à l’espèce Lepidiolamprologus kendalli. Tous les Lepidiolamprologus nkambae et les Lepidiolamprologus kendalli diffèrent de Lepidiolamprologus elongatus par le motif chiné situé sur la tête, coloration absente chez ce dernier.
En captivité, Lepidiolamprologus nkambae et Lepidiolamprologus kendalli sont souvent observés en couple et non pas de manière isolée. Cependant, la femelle est souvent soumis à la pression du mâle.
Il est ainsi conseillé de placer un couvercle hermétique sur le dessus du bac afin d’éviter à la femelle une fuite fatale. Quand un couple s’est établi, des pontes régulières surviennent. Des pontes de plus de 500 sont fréquemment observées."

Donc pourquoi pas dans un bac de brouteurs, mais en solitaire en raison de la taille des pontes et de la territorialité des poissons, et si le bac est très grand.

L. nkambae:
En fait, c'est le même ou presque, mais il se rencontre dans la zone intermédiaire et pas la zone rocheuse, et chasse les juvéniles de Xenotilapia et de sardines du lac. Même remarque que pour kendalli donc (si l'on considère les deux espèces comme distinctes).

L. mimicus:
se rencontre surtout dans les zones rocheuses profondes, où il se nourrit exclusivement de jeunes et de subadultes de Cyprichromines ( surtout P. brieni, dont la coloration jaune des pelviennes est même imitée par mimicus). Quand il chasse, son patron de coloration change pour devenir semblable à celui de ses proies. Vit et se reproduit plutôt en eau profonde (plus de 30 mètres). Taille maximale 14 cm. Monogame. Intermédiaire entre elongatus et kendalli/nkambae apparemment. Pas forcément adapté à ce que nous cherchons ici, et pas avec des Cyprichromis surtout...

L. kamambae:
Trouvé dans la zone de transition entre les rochers et le sable à Kamamba Island. Son habitat se compose de roches de 0,2 à 2 mètres de diamètre éparses sur fond de sable blanc, à 15 mètres de profondeur. Il chasse les poissons juvéniles entre ces roches, mais les frères Karlsson, qui l'on capturé, n'ont pu définir quelles espèces, mais des cichlidés juvéniles en tout cas. On les rencontre en train de nager environ 50 cm au dessus du sol, et ils foncent comme des torpilles sur leur proie dès qu'ils les repèrent.
Les adultes, qui mesurent de 15 à 20 cm, semblent solitaires, les jeunes de 10 cm vivent en paire ou en petit groupe.
La description est là:
file:///C:/Users/jerom/Downloads/50680-163468-1-PB.pdf

L. attenuatus:
un poisson très courant de l'habitat intermédiaire, qui ressemble à "L" pleuromaculatus dont il descend peut-être. Il semble proche de l’ancêtre commun des autres Lepidiolamprologus. La taille est de 14 cm maximum pour les mâles, 10 pour les femelles. On les rencontre surtout en couples formés, mais aussi en trios, et ils se reproduisent dans des nids creusés dans le sable (dans des gros coquillages en aquarium). 150 à 200 œufs en moyenne par ponte. Ils sont gardés par les parents jusqu'à 3 à 3,5 cm. Ce sont des prédateurs, mais je n'ai trouvé dans aucune publication trace des espèces consommées.


Et donc, en conclusion...
D'un point de vue biotope, ce qui fait le plus sens, c'est d'introduire un spécimen seul de L. kendalli, en ayant à l'esprit que la taille peut peut être avoisiner les 25 cm s'il est bien nourri.
D'un point de vue aquariophile, L. attenuatus est plus petit, vit dans des zones plus sableuses (que l'on peut recréer dans le bac pour éviter la concurrence directe avec des brouteurs au niveau territorial), et serait certainement plus facile à maîtriser en cas de difficultés. Le risque est qu'il soit finalement moins efficace comme prédateur de jeunes tropheines, puisqu'il n'en consomme certainement pas dans la nature.
Les autres espèces sont probablement de piètres choix, sauf dans des aquariums immenses de plusieurs milliers ou dizaines de milliers de litres. :wink:
Jérôme
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Re: Le bac a Benjii

Message par coco76 » 15 Nov 2020, 20:30

Salut JérômeB,
Tu cherche a nous dire quoi avec l'excellente prose de Jérôme: :?: :roll:
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Re: Le bac a Benjii

Message par JeromeB » 15 Nov 2020, 21:32

Cher Coco,
Je voulais juste nous rappeler à tous l’excellente synthèse de Biodivmax sur les Lepidiolamprogus et leur rôle potentiel de prédateur des reproductions. Et dans le cas d’espèce le fait qu’effectivement la maintenance dans ce bac de gros Lepidiolamprogus s’effectuerait au détriment des autres habitants de taille moyenne du bac.
Nous n’avons pas toujours une synthèse pertinente d’un sujet sous la main. Quand c’est le cas, je pense utile de la mettre à disposition de ceux qui n’auraient pas suivi l’échange.
Jérôme
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Re: Le bac a Benjii

Message par coco76 » 16 Nov 2020, 12:38

JeromeB a écrit:Cher Coco,
Je voulais juste nous rappeler à tous l’excellente synthèse de Biodivmax sur les Lepidiolamprogus et leur rôle potentiel de prédateur des reproductions. Et dans le cas d’espèce le fait qu’effectivement la maintenance dans ce bac de gros Lepidiolamprogus s’effectuerait au détriment des autres habitants de taille moyenne du bac.
Nous n’avons pas toujours une synthèse pertinente d’un sujet sous la main. Quand c’est le cas, je pense utile de la mettre à disposition de ceux qui n’auraient pas suivi l’échange.


Ok d'accord en gros c'est ce que à dit Ben et je l'ai confirmé :wink:
Mais dans l’excellente synthèse de Jérôme j'ai vu aussi qu'il parle de L.Kandalli qui mesure 25 cm :shock: si vous en voyez un il faut le mettre dans le livre des records :roll:
C'est simple les Lepidiolamprologus sont des prédateurs il suffit d'adapter la taille du prédateur à la taille de nos poissons sinon il faut s'attendre à avoir des disparitions de poisson :!:
Chez moi dans mon 3 mètres J'ai des Tropheus ,des Petrochromis , des Ansistrus et des Synodontis tout c'est poissons sont adultes et j'ai pris soins d'adapter mes prédateurs L.mimicus et L.Nkambae (même si j'aurai préféré des L.Kandalli que des L.Nkambae) à la taille de mes poissons qui ne risque rien à la taille adulte :!:
Par contre c'est certain les alevins ni survivront pas ou près peu et c'est dans ce but que j'ai des prédateurs pas parce que ils sont beaux ou que sais je encore :roll:
Ils sont dans mon bac pour réguler et ne plus être envahit voilà le rôle de mes prédateurs :wink:
Et tout le monde devrait ce rendre compte qu'un prédateur ce n'est pas seulement qu'un joli poisson il peu aussi faire des dégâts si la taille de nos poisson n'est pas adapter et malheureusement Benjii est dans ce cas selon moi :oops:
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Re: Le bac a Benjii

Message par Benjii123 » 16 Nov 2020, 14:37

Ben29 a écrit:J'ai pas compris le principe de biotope d'autosuffisance... Tu peux éclairer ton propos ?

Par contre, même dans 320, les "brichardi" finiront par coloniser tout les éboulis rocheux et ainsi de suite...

Les Lepidiolamprologus n'hésiteront pas à aller chercher les conchilicoles de l'autre coté du bac pour les manger.

Enfin, je pense que cette population n'est pas viable...

L'avantage c'est qu'il n'est pas trop tard pour rectifier le tir !



Je m'explique , j'ai toujours eu pour habitude d'avoir de gros volumes , et particulièrement adepte de la régulation automatique d'un bac .
Par exemple , je suis en système de gouttes a gouttes dans le bac qui m’évite tout changement d'eau (avec une régulation hydraulique pour les effets de moussons dans le bac ) et autres systèmes comme une surfiltation du bac pour eviter le nettoyages des pompes constant (1 fois par an) ou bien l’éclairage qui par exemple est plus intense du coté des tropheus pour une poussée d'algues plus rapide et concentré leur territoires la bas .

Concernant la pop , je parle d'autosuffisance dans la gestion continuelle du bac . Par exemple je nourris une fois par semaine pas plus les fish (ils s'en portent tres bien ;) )
Les brouteurs sont a gauche du bac car la poussée d'algues est plus intenses .

Voila donc mon plan qui j’espère se passeras donc comme prévus .
Pour le moment tout le monde est jeune +- mais en gros je vois ca comme ca !

Sur la partie gauche les tropheus se reproduisent la ou sont les mâles sumbu shell (qui contrairement a la femelles c’est plus sur un décor rocheux qu'ils se reproduisent et établissent leur territoire ) , ce qui attireras indeniablement les Nkambae (territoire de chasse) .

A droite du bac au sol les callipterus qui ont établis leur territoires derrières des roches (femelles seront sauve des Nkambae) .
A droite du bac en pleine eau les cyprichromis (zone moins eclairé du bac) ce sentent parfaitement bien en groupe pour le moment .
A droite centre du bac les brichardi qui ont etablis leurs territoire sur une colonnes et amas de pierre qui monte jusqu’à quasiment la surface (70 cm de haut ) avec déjà plusieurs essaims de petit . (deuxième terrain de chasse des Nkambae)

A gauche centre du bac territoire des julidochromis , leuleupi et calvus ( partie mi pleine eau et rocheuse du bac ) j'ai vu les Nkambae roder autour du spot rt des pierres alors je me dis peut etre une repro de julido :) !

Voila plus ou moins le plan .

Je me suis permis de faire cette configuration apres avoir quand meme essayer d'etudier au mieux le comportement de chaque especes . Et surtout avec un recul similaire sur mon ancien bac de predateurs/ Mbuna que j'ai maintenus sans encombre majeur .

Voila les tropheist :)

Bonne journée !!! :D :D

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Re: Le bac a Benjii

Message par JeromeB » 16 Nov 2020, 16:29

Le nourrissage une fois par semaine, c'est assez radical....

Là j'avoue mon inexpérience patente. Pas tout compris.
Goutte à goutte : pour moi, c'était pour l'introduction des poissons
Régulation hydraulique pour les effets de moussons : je ne connais pas davantage. Pour moi, les grands lacs africains c'était une zone tropicale
Surfiltration du bac: je serais tenté de dire une filtration surpuissante, à l'image des filtrations kaldnes, manifestement surdimensionnées pour nos petits aquariums? :?:
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Re: Le bac a Benjii

Message par Ben29 » 16 Nov 2020, 16:35

Ouah... Je sais pas à quoi tu tourne mais c'est du costaud 😅
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Re: Le bac a Benjii

Message par Benjii123 » 16 Nov 2020, 16:45

Ben29 a écrit:Ouah... Je sais pas à quoi tu tourne mais c'est du costaud 😅


:D :D :D :D Je partage si tu veuw haha , non mais blague a part c'etait l'idée dans ma tete .
Mais j'ai sortis cet apres midi les petits conchy que j'ai mis en spécifique dans des 150l pour éviter les soucis cités plus haut !

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Re: Le bac a Benjii

Message par Benjii123 » 16 Nov 2020, 16:47

JeromeB a écrit:Le nourrissage une fois par semaine, c'est assez radical....

Là j'avoue mon inexpérience patente. Pas tout compris.
Goutte à goutte : pour moi, c'était pour l'introduction des poissons
Régulation hydraulique pour les effets de moussons : je ne connais pas davantage. Pour moi, les grands lacs africains c'était une zone tropicale
Surfiltration du bac: je serais tenté de dire une filtration surpuissante, à l'image des filtrations kaldnes, manifestement surdimensionnées pour nos petits aquariums? :?:


le goutte a goutte d'un bac est d'un coté un système de remplissage au goute a goute continuel et de l'autre coté du bac un trop plein :)
Ce qui permet un apport constant d'eau et ne plus faire de changement d'eau radical .

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Re: Le bac a Benjii

Message par Benjii123 » 16 Nov 2020, 16:49

JeromeB a écrit:Le nourrissage une fois par semaine, c'est assez radical....

Là j'avoue mon inexpérience patente. Pas tout compris.
Goutte à goutte : pour moi, c'était pour l'introduction des poissons
Régulation hydraulique pour les effets de moussons : je ne connais pas davantage. Pour moi, les grands lacs africains c'était une zone tropicale
Surfiltration du bac: je serais tenté de dire une filtration surpuissante, à l'image des filtrations kaldnes, manifestement surdimensionnées pour nos petits aquariums? :?:



La moussons en afrique est une periode de repro pour nos fish .
l'eau du lac baisse avec la pluie , creer des courants d'eau froide et la il y'a reproduction .

D'ailleurs dans nos bac on s'appercoit que suite a un changement d'eau en general sa reproduit . (ou pour certains cas quand il y'a de l'orage)

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Re: Le bac a Benjii

Message par Corwin » 16 Nov 2020, 16:54

Salut à tous
Je ne suis pas aussi radical sur le papier ça pourrait marcher mais entre la théorie et la pratique il y a des kilomètres pour une autosuffisance le volume me paraît trop petit même avec plus de 3 metres.
Mais comme je ne connais pas tout je suis curieux de voir l'évolution de ton projet
Amicalement Corwin :D
"moi aussi, je suis hanté par les eaux"
l'erreur c'est de penser que nous sommes à l'extérieur de l'aquarium.

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Re: Le bac a Benjii

Message par JeromeB » 16 Nov 2020, 16:59

Benjii123 a écrit:
le goutte a goutte d'un bac est d'un coté un système de remplissage au goute a goute continuel et de l'autre coté du bac un trop plein :)
Ce qui permet un apport constant d'eau et ne plus faire de changement d'eau radical .


As-tu une photo de ton système? Je suis fan des alimentations automatiques (car beaucoup moins de travail et je suis flemmard), mais celui de mon bac a un principe différent (alimentation via un distributeur de jardin).
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Re: Le bac a Benjii

Message par Ben29 » 16 Nov 2020, 17:25

Du coup la pop c'est quoi dans les conchilicoles ?
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