philB a écrit:Je connaissais ce paramètre grand au froid / petit au chaud .
Le souci avec les poissons, c'est que la surpêche notamment à cause des filets à mailles trop petites, partout sur la planète, occasionne une diminution telle des espèces que le modèle est grandement faussé.philB a écrit:Il serait intéressant de comparer avec les poissons
biodivmax a écrit:Tu as çà aussi:
https://www.geo.fr/environnement/taille ... aux-196358
Mais il y a un biais mathématique énorme, oublié dans ce qu'ils disent, c'est celui de la loi de la conservation de la chaleur, qui varie selon le cube de la surface. On sait en fait depuis très longtemps que les populations animales d'une espèce qui vivent dans des zones froides ont des sujets plus grands que ceux qui vivent dans les zones plus chaudes, tout simplement parce qu'ils ont besoin d'être plus volumineux pour perdre moins d'énergie. Donc si le climat se réchauffe, les individus plus petits, qui ont besoin de moins de calories pour se développer, sont avantagés. C'est physique, et çà arriverait aussi si le réchauffement était naturel. Des exemples bien connus, les ratons laveurs des îles des Caraïbes, qui étaient classés comme espèce à part à cause de leur taille plus petite ( moins 25% à peu près), sont en fait des ratons laveurs normaux, qui vivent seulement dans un environnement plus chaud (ils sont, on l'a découvert par des analyses génétiques, issus d'animaux amenés par les indiens caraïbes il y a moins de 700 ans). Idem les loups de Mackenzie du nord du Canada font jusqu'à 90 kg, alors que les loups du moyen-orient ne dépassent que rarement les 30 kg, pareil pour les ours bruns avec des monstres de 700 kg au Kamtchatka et dans les îles Kodiak et des ours en peluche de 60 kg dans le désert de Gobie (là l'alimentation joue aussi, il y a peu de saumons à dévorer dans le Gobi). Les oiseaux font pareil, avec de très gros rapaces dans les zones froides, et des petits dans les zones chaudes, à tel point qu'il suffit de regarder la taille des buses variables (si bien nommées) que l'on croise en ce moment pour savoir d'où elles viennent: petites elles sont chez nous toute l'année, grandes elles vivent en Scandinavie l'été et hivernent dans nos campagnes (comme elles sont plus claires en Scandinavie on peut aussi les reconnaître comme çà, mais c'est la même espèce qu'elles soient noires, blanches ou tâchées).
Un autre truc bien connu de la nature pour lutter contre le froid, c'est de sélectionner des sujets courts de membres et à corps râblé dans les pays froids, et avec de longs membres et un corps élancé s'il fait chaud, à poids égal il y a moins de déperditions de chaleur pour un Inuit que pour un Massai (mais aucun Inuit n'a fini champion de course à pied étonnamment, et très peu de Massaï deviennent explorateurs polaires...) D'où les ailes plus longues au fait...
Pour les animaux poïkilothermes ( "à sang froid") comme les reptiles et les poissons pas de déperdition de chaleur, donc pas de changement de taille avec le changement de climat, voici ta réponse!
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