Quels enseignements ?
L’analyse effectuée directement sur des poissons peut se révéler plus intéressante que prévue, même s’il sera sans doute difficile d’identifier avec certitude un agent pathogène précis
Pour obtenir des premiers résultats positifs, les analyses doivent être faites à partir de poissons vivants, prélevés à des moments particuliers du cycle de la maladie, et euthanasiés dans des conditions ad hoc ; ceci constitue une condition indispensable et exige une logistique adaptée.
Au plan du fond, il ne semble pas déraisonnable de penser que ces analyses permettront de conforter, ou d’infirmer, tel ou tel scénario permettant d’établir, ou pas, une relation entre les différentes observations habituellement faites par les amateurs.
Dans le cas présent, le scénario envisagé ouvre des perspectives car il tendrait à établir un lien entre les caractéristiques de la pathologie des Tropheus ; cependant, il convient d’être prudent car il doit d’abord être suffisamment vérifié par des analyses complémentaires effectuées, de surcroit, sur plusieurs sujets prélevés en début de cycle afin d’essayer d’évaluer le niveau de l’invasion et les différents tissus concernés.
Néanmoins, on peut déjà ouvrir, avec prudence, quelques pistes :
- Alors que notre pratique consiste à traiter des l’apparition des premiers symptômes (qui ne sont sans doute pas le refus de nourriture), il est probable que nous soyons déjà en retard. Cela irait dans le sens de ce que préconise Jérome (par exemple, traitement des l’arrivée des Tropheus
- Devant l’incertitude d’identifier avec précision l’agent pathogène, la combinaison de plusieurs médicaments (par exemple autour du metronidazole) pourrait s’avérer être une option plus judicieuse
- La pratique consistant à attendre qq jours avant de poursuivre le traitement à base de metronidazole pourrait être remise en cause du fait de la dégradation tres rapide du produit
- On ne sait toujours pas s’il existe une maladie contagieuse qui pourrait expliquer le fait que les poissons sont touchés les uns apres les autres. Si cela était confirmé, alors on pourrait en conclure qu’isoler le premier poisson malade est une nécessité
- Enfin, si la contagion était mise en évidence, il semble possible de soutenir qu’elle interviendrait par l’eau ; dans cette hypothèse, cela pourrait remettre en cause notre pratique des changements d’eau (lors du traitement) pour les porter à leur maximum (volume et périodicité)…ce qui est loin d’etre évident pour les Tropheus .
(encore tt mes excuses pour ces pavés; bonne nuit !
)