Oui et c'est toujours ainsi.mauri a écrit:... Ici, le stress peut se comprendre comme un révélateur...
Sur un plan plus général et pour le gros ventre, le stress semble agir aussi comme un déclencheur ...
mauri a écrit:.... à un agent pathogène déjà présent sur le poisson (porteur sain)ou dans son environnement.
Par contre, dans le gros ventre, ce qui me surprend toujours c'est que les poissons ne meurent pas tous en meme temps : contagion ? défenses immun (résistance) différentes ?
coco76 a écrit:Salut je viens de tenté un sauvetage à la dure Transfert des "Ikola" donc 6 dans un bac de 200Lts et traitement au Métronidazole en pratiquant une petite surdose 6 gr au lieu de 4 gr pas le choix je part en mer ce soir je vous donne j'espère de bonne nouvelles à mon retour
Bchamp60 a écrit:....
Et là, de se réinterroger sur l' origine de l'apparition et intensification rapide de trouble de l'eau -blanchissement-, observé dans nos bacs de bourse à Nevers, avec des groupes de poissons en souffrance, après un transport, où une acclimatation mal géré...
Ne serait-ce pas des proliférations anarchique de bactéries indésirable, suite à l’absence de bactéries dé-nitrifiante, dans ces bacs?
biodivmax a écrit:Je viens de relire un article intéressant sur le "Tropheus bloat" paru il y a quelques années dans cichlid news (avril 2003).
L'auteur, David Tarrago, a réalisé des prélèvement sur des Tropheus morts de cause accidentelle et de maladie pour essayer d'identifier la ou les causes de cette maladie qui n'en est pas vraiment une, mais un dérèglement du milieu interne du poisson.
Les bactéries et parasites identifiés étaient en fait le même chez les poissons sains (ayant sauté du bac par exemple) que chez les poissons malades (les bactéries Aeromonas hydrophila, Vibrio fluviatilis, Bacillus spp, Stenotrophomonas maltophila et Pseudomonas aeruginosa, plus des flagellés du genre Cryptobia, et chez les poissons sauvages des vers de la famille des nématodes).
L'hypothèse émise par Ferguson en 1985 dans la revue Veterinary record impliquait le développement lors de périodes de stress d'une gastrite nécrotique avec prolifération de Cryptobia et de Clostridium dans le tube digestif des Tropheus, ce qui pourrait expliquer l'efficacité relative du metronidazole, classiquement efficace contre les flagellés et les bactéries anaérobies. L'inconvénient reste que le métronidazone n'est pas soluble à pH alcalin, et donc doit être absorbé par les poissons pour être réellement efficace (ce qui explique pourquoi ceux qui ne mangent plus meurent le plus souvent).
Une association avec de l'ampicilline ou de l'amoxicilline -acide clavulanique fait selon Ferguson toujours cesser totalement les décès. Le filtre par contre est forcément très impacté par ce traitement...
Selon Tarrago, un autre pathogène pourrait survenir et donner les mêmes signes, un virus apparenté à l'IPN des saumons (nécrose pancréatique infectieuse), et pour les poissons touchés par ce virus aucun traitement n'est efficace, tout au plus peut on éviter les infections secondaires à coup d'antibiotiques.
Tout cela en résumé pour dire qu'il faudrait probablement associer au moins un autre antibiotique à notre metronidazole pour obtenir une survie optimale des poissons, soit une pénicilline de type ampicilline ou amoxicilline-acide clavulanique, soit une quinolone de type Baytril ou Marbocyl, en sachant que le problème secondaire est une destruction quasi- complète des bactéries du filtre.
Un protocole est à étudier, mais personne ne l'a fait à ce jour...
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